La vache Yvonne

Cela fait quelques semaines que la vache Yvonne défraye les chroniques.

Cette vache fort courageuse et visionnaire (elle était destinée à l'abbatoir comme 99,9% des ses congénaires) s'est enfui avant que le malheur n'arrive. Son ancien propriétaire en Autriche l'avait vendue entre autre parce qu'elle lui paraissait capricieuse. En Bavière où elle devait s'engrossir pour ensuite se faire manger, elle a enjambé une clotûre et est partie. Elle vit désormais dans une forêt avec les biches.

Malheureusement elle a eu li'dée de traverser un jour une route alors qu'une voiture de police passait. Les autorités ont donc décidé d'abattre Yvonne car elle représentatit un grand danger pour la circulation routière. La vache. Grande émotion à travers le pays. C'est alors qu'un monsieur au grand couer (Michael Aufhauser) a promis d'accueillir Yvonne au Gnadenhof de Aiderbichl (http://www.gut-aiderbichl.com/page.history.php). Il s'agit d'une ferme accueillant des animaux en détresse.

Seul problème: par manque de possibiltés de communication avec Madame (elle ne parle ni l'allemand, ni l'angalis), elle n'est pas au courant du changement de son destin. Elle ne sait pas qu'une vie sans soucis l'attend et ne veut donc pas se faire attraper.

Les amis des bêtes ont donc plusieurs idées pour séduire Yvonne. On lui a présenté le taureau Ernst. Ernst a dû être rapatrié bredouille. Ses charmes n'ont pas séduit la vache. On lui a rammené son fils Friesi. Rien à faire. Elle a senti la ruse. En attendant, Friesi a également retrouvé refuge à Aiderbichl.

Au jour d'aujourd'hui: Yvonne se prend toujours pour une biche.

Commentaire perso: J'espère que cette histoire se terminera bien pour Yvonne. L'émotion sucitée par cette histoire est typique pour l'Allemagne. C'était pareil pour l'ours Knut. Une autre star est la cygne Petra (amoureuse d'un pédalo). Mais n'oublions pas que les Allemands sont de grands consommateurs de viande issue des élévages industriels. L'émotion se porte donc sur un individu alors que les autres 99,9 de vaches et de cochons  mériteraient autant d'attention et de compassion.